Mes droits selon ma situation
Vous avez commencé à travailler très jeune et vous avez effectué une longue carrière ? Vous pouvez peut-être prétendre à une retraite anticipée.
Vous êtes ou avez été apprenti ? Les périodes travaillées en apprentissage peuvent compter pour votre retraite. Il s'agit des périodes d’apprentissage accomplies par les apprentis titulaires d’un contrat conclu avec un employeur avant le 01/07/1972.
Vous pouvez régulariser des cotisations qui n'ont pas été payées par votre employeur en temps voulu. Vous complétez ainsi votre durée d'assurance. La régularisation doit porter sur l’intégralité de la période.
En savoir plus sur les cotisations dites arriérées
Vous pouvez aussi racheter jusqu'à 4 trimestres à tarif réduit pour votre apprentissage sous contrat conclu entre le 01/07/1972 et le 31/12/2013. Lors du calcul de votre retraite, ces trimestres seront pris en compte pour le taux et la durée d'assurance. Ces tarifs concernent les rachats demandés à partir du 11/01/2015. En savoir plus sur les tarifs réduits
Vous avez effectué des "petits boulots" (emplois saisonniers, stages rémunérés, jobs d'été ou d’étudiant, à temps plein ou à temps partiel) au début de votre carrière pour financer vos études ou vos loisirs ? Ces activités salariées, à condition d'être déclarées, sont reportées sur votre relevé de carrière et peuvent compter pour votre retraite.
Bulletins de paie, contrats de travail, allocations chômage, indemnités maladie... : il est important de conserver tous vos justificatifs. Lors de la mise à jour de votre relevé de carrière, votre conseiller retraite peut en avoir besoin et vous fournira alors la liste des pièces complémentaires correspondant à votre situation. C’est dans ce cas uniquement que vous devrez les produire ; il n’est pas utile de les apporter lors de votre premier rendez-vous.
Depuis votre premier emploi, nous avons enregistré chaque année les données fournies par vos employeurs. À tout moment, vous pouvez accéder via votre espace personnel aux données liées à votre parcours professionnel et à des services en ligne profilés selon vos besoins. Ainsi, vous bénéficiez de services personnalisés pour préparer votre retraite comme la calculette d’âge de départ, la consultation de votre relevé de carrière ou encore un simulateur de montant...
Le revenu de solidarité active (RSA), payé par la caisse d’allocations familiales (Caf), ne vous crée pas de droit à la retraite. C’est également le cas du revenu minimum d'insertion (RMI), remplacé par le RSA en 2009.
Le système de retraite par répartition est basé sur le principe de solidarité. C’est pourquoi vos périodes de chômage indemnisé sont assimilées à des périodes d’assurance et comptent pour votre retraite.
Pendant une période de chômage, vous ne cotisez pas pour votre retraite, aucune somme n’est donc reportée sur votre relevé de carrière.
Cependant, vos périodes de chômage indemnisé sont assimilées à des périodes d’assurance et comptent pour votre retraite. Un trimestre est validé tous les 50 jours de chômage indemnisé, dans la limite de 4 trimestres par an.
Les périodes de chômage non indemnisées, à partir du 1er janvier 1980, peuvent être également prises en compte sous certaines conditions.
Si vous avez cessé d’être indemnisé :
- vos périodes de chômage sont prises en compte dans la limite d’un an ;
- ou dans la limite de 5 ans si vous avez au moins 55 ans à la cessation d’indemnisation et si vous avez cotisé pendant au moins 20 ans.
Si vous n'avez jamais été indemnisé :
- vos périodes de chômage sont prises en compte dans la limite d’un an et demi si la période de chômage se situe à partir de 2011 ;
- dans la limite d’un an si la période se situe avant 2011.
Prime transitoire de solidarité
Pour obtenir la "prime transitoire de solidarité", Pôle emploi peut vous demander un document spécifique intitulé "attestation de carrière". Cette attestation indique le nombre de trimestres que vous réunissez et la date à laquelle vous pouvez prendre votre retraite à taux maximum. Pour l'obtenir :
- si vous avez reçu un courrier de Pôle emploi ayant pour objet la prime transitoire de solidarité (PTS) accompagné de la demande de PTS à compléter, il suffit de nous envoyer la copie de ce courrier pour demander l'attestation de carrière ;
- si vous n'avez pas reçu ce courrier et si vous êtes bénéficiaire du revenu de solidarité active (RSA), non inscrit comme demandeur d'emploi, vous devez vous rendre à l'accueil Pôle emploi de votre domicile pour vous inscrire. Pôle emploi vous remet alors une demande de PTS accompagnée d'un coupon de demande d'attestation de carrière. Pour demander ensuite cette attestation, vous devez nous présenter ou nous envoyer ce coupon complété.
Les stages de formation professionnelle effectués par les chômeurs, les détenus ou les personnes handicapées et situés à partir de 2015 (même s'ils ont débuté avant) permettent de valider des trimestres assimilés.
Un trimestre est validé à chaque fois que vous totalisez 50 jours de stage dans l'année civile, que ces jours soient consécutifs ou non.
Vous souffrez d’une incapacité permanente au titre d’une maladie professionnelle ou d’un accident du travail ?
Vous pouvez demander la retraite pour incapacité permanente à partir de 60 ans. Cette retraite est calculée au taux maximum quelle que soit votre durée d’assurance.
En savoir plus sur la retraite pour incapacité permanente : conditions, démarches.
Vous avez quitté votre entreprise pour une autre ou votre entreprise a été rachetée, cela n'a aucune incidence sur vos droits à la retraite.
C’est votre caisse de retraite, et non votre entreprise, qui enregistre chaque année le nombre de trimestres cotisés, le montant de vos cotisations et les droits à retraite que vous avez ainsi acquis.
Vous êtes sportif de haut niveau ? Vos périodes d'inscription sur la liste des sportifs de haut niveau (sportifs, entraîneurs, arbitres et juges sportifs de haut niveau) depuis le 01/01/2012 peuvent donner lieu à validation de trimestres. Si vous êtes inscrit sur la liste des sportifs de haut niveau, le ministère des Sports vous envoie un formulaire de demande, que vous devez lui renvoyer, accompagné des justificatifs demandés. Le ministère nous adresse ensuite cette demande.
Votre carrière comporte des périodes pour lesquelles vous n’avez pas ou peu cotisé au régime général de la Sécurité sociale ?
Dans certains cas, vous pouvez racheter des trimestres pour compléter votre carrière :
- rachat de cotisations ;
- rachat d'années d'études supérieures ou incomplètes ;
- rachat spécifique aux enfants de harkis, moghaznis et personnels des forces supplétives de l'armée française ;
- rachats indemnités de soins aux tuberculeux et rachat tierce personne ;
- cotisations arriérées : il s'agit de régulariser des cotisations qui n'ont pas été payées par votre employeur en temps voulu permettant de compléter ainsi la durée d'assurance. La régularisation doit porter sur l’intégralité de la période ;
- cotisations arriérées spécifiques aux artistes auteurs ;
- stages d'études.
Vous effectuez ou avez effectué une partie de votre carrière à l’étranger, vous avez peut-être des droits en matière de retraite : rachat de cotisations, calcul de votre retraite, retraite de réversion, démarches, etc.
Vous partez travailler à l’étranger et votre employeur ne cotisera pas pour votre retraite au régime général : l’assurance volontaire vieillesse peut être une solution pour assurer votre retraite en France.Vous pouvez, en effet, sous certaines conditions, adhérer à l’assurance volontaire vieillesse. C’est la Caisse des Français de l’Étranger (CFE) qui gère, pour le compte de l’Assurance retraite, cette protection qui doit faire l’objet d’une démarche volontaire de votre part. L’adhésion doit s’effectuer dans les 2 ans qui suivent le début de votre activité hors de France. Elle ne dispense pas de cotiser au régime local de retraite du pays dans lequel vous allez travailler et de percevoir une retraite selon la réglementation propre à ce pays, qu’il y ait une convention ou pas.
Aller plus loin sur le calcul de ma retraite internationale
Journées d'information et salons internationaux
Rachat de trimestres pour une activité salariée à l'étranger
Vous souhaitez partir vivre à l’étranger ? Le Centre de liaisons européennes et internationales de sécurité sociale (Cleiss) vous informe sur vos droits et démarches ainsi que sur les conditions d’affiliation au régime de sécurité sociale du pays de résidence.
Travail à l'étranger : comment calculer ma retraite ?
Brexit : ce qui change au 1er janvier 2021 pour votre future retraite
Je suis français
Je suis français, je travaille et je suis affilié au Royaume-Uni, les périodes travaillées en France seront-elles prises en compte dans le calcul de ma retraite britannique ?
Si vous avez travaillé en France avant la fin de la période de transition fixée au 31/12/2020, vos périodes d’activité en France seront prises en compte dans le cadre de l’ouverture et du calcul de vos droits à retraite au Royaume-Uni, quelle que soit la date à laquelle vous partez à la retraite. Les règles de coordination de sécurité sociale des règlements européens resteront applicables.
Si vous travaillez à nouveau en France après le 31/12/2020, ces nouvelles périodes ne pourront pas être prises en compte dans le cadre de l’accord de retrait. Elles ne seront retenues que pour la retraite française.
Je suis français, j’ai travaillé en France et au Royaume-Uni avant le 31 décembre 2020. Comment seront calculés mes droits à la retraite ?
Si ces périodes ont été effectuées avant la fin de la période de transition fixée au 31/12/2020, ces périodes d’activité en France et au Royaume-Uni seront prises en compte dans le cadre de l’ouverture et du calcul de ses droits à retraite en France et au Royaume-Uni, quelle que soit la date effective de votre départ en retraite car les règlements de coordination de sécurité sociale resteront applicables.
Je suis britannique
Je suis britannique et je réside en France, comment seront calculés mes droits si je pars vivre au Royaume-Uni ?
Si vous partez résider au Royaume-Uni, vos droits à la retraite seront calculés selon les mêmes règles qu’actuellement, compte tenu de l’accord de retrait. Les règles de coordination de sécurité sociale des règlements européens resteront applicables par la France et le Royaume-Uni quelle que soit la date de votre départ en retraite.
Consultez le dossier de presse du Ministère des solidarités et de la santé.
The circumstances shown in the attached press kit answer the questions that are most commonly asked.
Vous avez eu ou élevé des enfants ? Cela peut augmenter votre durée d’assurance et le montant de votre retraite.
Périodes de maternité
Pendant vos périodes de maternité ou de congé pour adoption, vous ne cotisez pas pour votre retraite. Si vous êtes assuré social, ces périodes peuvent vous permettre de valider des trimestres pour la retraite.
- naissance avant 2014 : le trimestre civil de l’accouchement est validé ;
- naissance à partir de 2014 : un trimestre est validé pour chaque période de 90 jours d’indemnités journalières au titre de la maternité.
En cas de congé d’adoption, un trimestre est validé pour chaque période de 90 jours d’indemnités journalières qui se termine après le 31/12/2013.
Si votre congé maternité ou adoption a débuté à partir du 1er janvier 2012, vos indemnités journalières versées depuis cette date sont reportées sur votre relevé de carrière à hauteur de 125 % de leur montant. Elles entrent donc dans le calcul de votre salaire annuel moyen.
Parent au foyer
Votre caisse d’allocations familiales (CAF) a peut-être cotisé pour vous au titre de l’assurance vieillesse des parents au foyer (AVPF). Dans ce cas, des salaires et des trimestres sont reportés sur votre relevé de carrière. Ces salaires et trimestres sont pris en compte lors du calcul de votre retraite. En revanche, ils ne sont pas retenus pour l’étude des droits à retraite anticipée (pour longue carrière ou handicapé).
Consulter le site de la Caisse d'allocations familiales
Majoration de durée d'assurance pour enfant
Vous pouvez obtenir jusqu’à 8 trimestres supplémentaires par enfant :
- 4 trimestres au titre de la maternité ou de l’adoption ;
- 4 trimestres au titre de l’éducation de l’enfant.
Pour bénéficier des trimestres "éducation", vous devez avoir résidé avec l’enfant pendant une période continue d’au moins un an au cours des 4 années suivant sa naissance ou son adoption (1 trimestre est attribué par année de résidence commune) et ne pas avoir été privé de l’autorité parentale.
De plus, chaque parent doit réunir au moins 8 trimestres :
- dans un régime de retraite obligatoire d'un Etat de la zone d’application des règlements européens ;
- dans les régimes de retraite de l'Assemblée nationale, du Sénat et des fonctionnaires de ces assemblées ;
- dans les régimes de retraite des collectivités d'outre-mer Saint-Pierre et Miquelon, Polynésie Française, Wallis et Futuna ;
- les régimes de retraite obligatoires de la Nouvelle-Calédonie.
Cette condition n’est pas exigée si vous avez élevé seul votre enfant pendant au moins un an en continu au cours des 4 années suivant sa naissance ou son adoption.
Ces trimestres sont attribués par un seul de vos régimes d'affiliation pour chacun de vos enfants. Ils ne sont pas affectés à des années civiles, ils s’ajoutent à la durée d’assurance totale.
L'attribution des trimestres
La majoration maternité est toujours attribuée à la mère biologique, pour chacun de ses enfants.
En revanche, les trimestres de majoration pour adoption et pour éducation peuvent, dans certains cas, être attribués à l’un ou l’autre des parents :
- enfant né ou adopté avant 2010 : les majorations adoption et éducation sont accordées à la mère, sauf si le père prouve qu’il a élevé seul son enfant pendant une ou plusieurs années au cours des 4 ans suivant l’adoption ou la naissance. Dans ce cas, elles peuvent toutes les deux être attribuées au père, à raison d’un trimestre par année d’éducation. La mère peut bénéficier des trimestres restants.
- enfant né ou adopté à partir de 2010 : la majoration adoption et la majoration pour éducation peuvent être partagées entre les parents. Ceux-ci peuvent désigner le bénéficiaire des majorations ou la répartition des trimestres entre eux dans les 6 mois à partir du 4e anniversaire de la naissance ou de l’adoption, à l’aide du formulaire de déclaration.
Pour prétendre à ces majorations, le père doit en faire la demande à sa caisse régionale dans les 6 mois à partir du 4e anniversaire de la naissance ou de l’adoption de l’enfant.
En cas de désaccord, le parent doit l'exprimer dans le même délai de 6 mois, à l’aide du formulaire téléchargeable sur notre site. Dans ce cas :
-
la majoration adoption est attribuée au parent qui justifie avoir accompli à titre principal les démarches d’adoption ;
-
la majoration pour éducation est attribuée au parent qui justifie avoir assumé l’éducation de l’enfant, à titre principal, pendant au moins 2 ans.
En cas d'absence de déclaration, si les parents ne transmettent pas leur choix dans ce délai de 6 mois, les trimestres sont attribués à la mère. Pour les couples de même sexe, les trimestres sont partagés par moitié entre les deux parents.
L’attribution des trimestres est définitive. Elle ne peut être modifiée qu’en cas de décès du bénéficiaire de la majoration avant la majorité de l'enfant. Dans ce cas, le parent survivant peut bénéficier de cette majoration s'il remplit les conditions.
Les tiers éduquant (personnes qui ont reçu la délégation totale de l’autorité parentale ou auxquelles le juge a confié l’enfant) peuvent, sous certaines conditions, bénéficier de la majoration éducation. Pour cela, ils doivent transmettre leur choix dans les mêmes conditions que les parents.
Vous avez pris un congé parental
Le parent qui a obtenu un congé parental d'éducation a droit à une majoration de sa durée d'assurance égale à la durée effective de ce congé. Pour le même enfant, il ne peut pas cumuler cette majoration avec les majorations de durée d'assurance maternité, adoption et éducation.
Vous avez eu 3 enfants ou plus
Si vous avez eu au moins 3 enfants, le montant de votre retraite est automatiquement augmenté de 10 %.
Vous pouvez également en bénéficier pour les enfants que vous avez élevés pendant 9 ans avant leur 16e anniversaire s’ils ont été à votre charge ou à celle de votre conjoint.
Cette majoration vous est accordée à la date d’attribution de votre retraite (personnelle ou de réversion). Si vous ne remplissez pas les conditions à cette date, elle vous est attribuée le premier jour du mois qui suit la date à laquelle vous remplissez les conditions.
Si vous ne réunissez pas le nombre de trimestres nécessaire pour obtenir une retraite au taux maximum, vous pouvez tout de même en bénéficier dès 65 ans. Pour cela vous devez réunir 3 conditions :
- avoir eu ou élevé au moins 3 enfants ;
- être né entre le 01/07/1951 et le 31/12/1955 ;
- avoir réduit ou cessé votre activité professionnelle pour élever un de vos enfants et validé un nombre de trimestres minimum avant cette interruption ou diminution.
Des trimestres supplémentaires
Vous pouvez bénéficier d'une majoration de durée d'assurance, dans la limite de 8 trimestres, si vous élevez ou avez élevé un enfant handicapé. Il n'est pas nécessaire d'avoir un lien de parenté avec l'enfant.
Vous pouvez bénéficier de cette majoration si vous avez cotisé à l’assurance vieillesse même si votre activité ne valide pas de trimestre.
La majoration peut être accordée si l'enfant, atteint d'une incapacité permanente de 80 %, ouvre droit à :
- l'allocation d'éducation spéciale et un de ses compléments ;
- l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé (AEEH) et son complément ;
- l'AEEH et la prestation de compensation du handicap (PCH).
Cette majoration peut se cumuler avec la majoration de durée d'assurance pour enfant ou la majoration de durée d'assurance pour congé parental.
Le taux maximum dès 65 ans
Si vous ne réunissez pas la durée d’assurance nécessaire pour bénéficier d’une retraite calculée au taux maximum, vous pouvez l’obtenir dès 65 ans :
- si vous bénéficiez d'un trimestre de majoration d'assurance pour enfant handicapé ;
- ou si vous avez apporté une aide effective à votre enfant bénéficiaire des aides humaines de la prestation de compensation du handicap (PCH) en tant que salarié ou aidant familial pendant au moins 30 mois consécutifs.
Vous avez effectué votre service miliaire ou service national ? Cette période compte pour votre retraite.
Vous pouvez bénéficier, dès l’âge légal de départ à la retraite, et sous certaines conditions, d’une retraite à taux maximum.
Vous êtes notamment concerné(e) si vous percevez une pension d’invalidité ou l’allocation adultes handicapés (AAH).
Vous êtes un travailleur handicapé ? Vous pouvez, sous certaines conditions, prendre votre retraite avant l’âge légal ou bénéficier d’une majoration de votre retraite.
Vous avez recours à une aide constante pour effectuer les actes ordinaires de la vie ? Sous certaines conditions, une majoration pour tierce personne peut vous être attribuée.
Vous pouvez obtenir cette majoration :
- si vous bénéficiez d’une retraite au titre de l'inaptitude au travail ou substituée à une pension d'invalidité ;
- et si vous avez besoin de l'aide constante d'une personne pour accomplir les actes ordinaires de la vie. Cette condition doit être remplie avant l'âge du taux maximum automatique.
Vous êtes titulaire d’une retraite anticipée (longue carrière, assuré handicapé) ? Vous pouvez prétendre à cette majoration si vous êtes reconnu inapte au travail entre l’âge légal de départ à la retraite et l’âge du taux maximum automatique.
Le montant de la majoration pour tierce personne est fixé par décret (montant majoration pour tierce personne)
Vous pouvez demander la majoration tierce personne en même temps que votre retraite ou par simple lettre accompagnée d'un certificat médical.
Le point de départ de la majoration est identique à celui de votre retraite si toutes les conditions sont remplies. Sinon, la majoration prend effet le premier jour du mois qui suit la date de réception de votre demande.
Vous pouvez la demander en même temps que votre retraite ou par simple lettre accompagnée d'un certificat médical.
Lorsque vous cessez votre activité pour assumer la charge permanente d’un adulte handicapé de votre famille, vous ne cotisez pas pour votre retraite. Vous pouvez toutefois, sous certaines conditions, valider 1 trimestre pour chaque période de 30 mois civils de prise en charge de l’adulte handicapé dans la limite de 8 trimestres.
La personne aidée doit avoir au moins 20 ans et justifier d’un taux d’incapacité permanente d’au moins 80 %.
Cette majoration est cumulable avec toutes les autres majorations de durée d’assurance.
Cette mesure concerne les périodes de prise en charge intervenues depuis le 1er janvier 2015.
Votre retraite peut être calculée au taux maximum dès vos 65 ans même si vous ne réunissez pas le nombre de trimestres nécessaire.Pour cela :
- la personne handicapée doit avoir perçu les aides humaines de la prestation de compensation du handicap (PCH) pour un aidant familial ou l’allocation compensatrice pour tierce personne (ACTP) pour une tierce personne ;
- vous devez avoir suspendu votre activité professionnelle pendant au moins 30 mois civils consécutifs pour vous occuper de cette personne.
Attention : vous devez agir à titre non professionnel. Vous ne devez donc pas être le salarié de la personne handicapée.
En cas de décès, quelles sont les prestations dont peut bénéficier le conjoint ? Si vous avez plus de 55 ans, vous êtes peut-être éligible à la pension de réversion et si vous avez moins de 55 ans à l'allocation de veuvage.
Consulter notre rubrique Décès de votre conjoint
Si le montant de votre future retraite est faible, deux allocations peuvent vous permettre de compléter vos ressources de façon à atteindre un minimum :
- l'allocation de solidarité aux personnes agées (Aspa) ;
- l'allocation supplémentaire d'invalidité (Asi).
Depuis le 1er juillet, en application du décret du 30 mai 2024, le taux global de cotisations sociales des auto-entrepreneurs déclarant un chiffre d’affaires dans la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC) et des auto-entrepreneurs relevant de la Cipav augmente pour une meilleure protection sociale.
Pour les auto-entrepreneurs relevant du régime général de la Sécurité sociale
L’évolution du taux global de cotisations concerne les auto-entrepreneurs affiliés au régime général de la Sécurité sociale et déclarant leur chiffre d’affaires dans la catégorie des BNC. Il s'agit de garantir leurs droits à la retraite complémentaire.
Depuis le 1er juillet 2024, la loi prévoit que le taux global de cotisations de 21,1 % évolue progressivement sur une période de trois ans, selon le calendrier suivant :
- du 1er juillet au 31 décembre 2024 : 23,1 % ;
- du 1er janvier au 31 décembre 2025 : 24,6 % ;
- à partir du 1er janvier 2026 : 26,1 %.
La retraite complémentaire constitue un complément essentiel à la retraite de base. Grâce aux cotisations versées, les auto-entrepreneurs cumuleront désormais des points qui seront convertis en droits retraite le moment venu, assurant ainsi une meilleure sécurité financière à long terme.
À noter
Les indépendants bénéficient d'un régime de retraite complémentaire unique commun (le RCI), géré par l’Assurance retraite. Pour en savoir plus sur vos droits, consultez www.lassuranceretraite.fr.
Pour toute question ou pour consulter le nouveau taux de cotisations, rendez-vous sur le site autoentrepreneur.urssaf.fr.
Les auto-entrepreneurs concernés bénéficiant de l'Acre ou exerçant leur activité dans les Drom sont invités à consulter les pages dédiées sur le site pour plus de détails sur les taux applicables.
Pour les auto-entrepreneurs relevant de la Cipav
Le taux global de cotisations évolue aussi pour ces professionnels depuis le 1er juillet 2024, passant de 21,2 % à 23,2 %. Cette évolution, souhaitée par le Conseil d’administration de la Cipav pour renforcer les droits à retraite complémentaire et aux prestations invalidité-décès de ses assurés, rentre en application au 1er juillet 2024. Il s’agit, conformément au décret n° 2023-1351, d’aligner le taux des auto-entrepreneurs sur les nouveaux taux (retraite complémentaire et invalidité-décès) qui s’appliquent depuis 2023 aux autres professionnels libéraux affiliés à la Cipav et, ne relevant pas du régime des auto-entrepreneurs.
Pour en savoir plus sur vos droits, consultez le site www.lacipav.fr.